OSUMO SAN

Kaio Hiroyuki. Ecole / /Heya : Tomozuna. Kyokutenho Masaru. Ecole / Heya : Oshimatemple Kokugikan, Tokyo May 2008. © Philippe Marinig

Exposition OSUMO SAN Du 5 avril au 1er mai 2011 dans les jardins du musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine présente, avec le soutien de Emporial, l’art en jardin, une exposition de photographies « O SUMO SAN ». Elle met en lumière l’oeuvre du photographe français Philippe Marinig, née de deux années de travail passées au Japon. Celui-ci a eu le privilège de pénétrer l’intérieur du monde privé des sumos et de suivre les élèves des écoles d’Isegahama et d’Oguruma. Vingt photographies en grand format permettent de partager son expérience.
Lors d’un voyage au Japon, Philippe Marinig est d’emblée fasciné par l’univers du Sumo qui, avant d’être un sport, est un art et une expression mystique de la religion Shinto (religion polythéiste, la plus ancienne de l’archipel). À force de patience et d’humilité, il se fait accepter par les lutteurs et les initiés, privilège rare, et obtient l’autorisation exceptionnelle de les photographier pendant leurs entraînements.
Impressionné à la fois par la courtoisie des Rikishi (lutteurs) et par la sévérité de leurs entraînements, il livre ici cette émotion saisie avant, pendant et après le combat, de ces demi-dieux vivants au pays du soleil levant.
Le photographe a pu immortaliser les entraînements dès 5h du matin, les échauffements et recueillement du lutteur dans les couloirs qui mènent au Dohyo (ring), les rituels immuables avant le combat, mais, plus encore, il dévoile ici un autre visage du Sumo qui ne se résume pas juste à un sport de combat opposant deux forces primaires.
En saisissant ces moments intimes, d’attente, de suppliques aux forces divines, ces corps troublés par le doute et l’angoisse, Philippe Marinig offre un regard inhabituel sur ce monde si secret.
Pour ce travail, Philippe Marinig a obtenu le prix Roger Pic, prix photographique décerné par la SCAM (société civile des auteurs multimédia) en novembre 2010. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de l’exposition « Clichés japonais, 1908-1930, le temps suspendu » qui est présentée au musée jusqu’au 28 août 2011. Source New Press.