Deauville made in Cinéma

Deauville 2012 c’est « made in Cinéma »

S’il est une ville en France dont l’histoire a tissé de nombreux liens avec le 7eme Art, c’est bien Deauville !  Outre le grand refrain de « Chabadabada » tiré de l’œuvre de Claude Lelouch « Un homme et une femme » la station a attiré tout au long du siècle acteurs et actrices, réalisateurs, propriétaires de salles, festivals et tournages… La ville se devait donc de rendre à cet Art un hommage appuyé ce qu’elle fait en 2012 au travers d’une saison ponctuée de grands rendez-vous « cinéma » et où elle fait figure aussi de star…

Le top départ ce cette saison « made in cinéma » sera donné le 12 février, le dimanche, « tombant » juste avant la Saint-Valentin. Car comme chacun s’en souvient, et pour qui a vu le film, Un homme et une femme, ce génial hymne à l’amour tombe à pic pour lancer la saison…sauf que la station a plutôt fait le choix d’un hommage au film de François Truffaut Jules et Jim, oeuvre tournée à Deauville et dont on célèbre le cinquantenaire…

Un premier RV est donc pris ce dimanche 12/02 dans l’après-midi pour assister à un spectacle musical « L’Amour en toutes lettres » conçu par Anne-Marie Philippe et qui met en scène la jeune génération des élèves du Cours Périmony autour d’une variation sur Jules et Jim. (gratuit, infos au 02 31 14 40 00). Le même jour, mais le matin, la ville inaugure aussi une œuvre sculptée (commande publique) destinée à accueillir les cadenas des amoureux souhaitant sceller ainsi leur union de façon symbolique en pleine nature. Cette sculpture est installée dans le Jardin des cœurs avec en toile de fond la mer : vaste horizon pour immortaliser l’instant !

Ensuite, en mars, la ville reçoit le Festival du Film Asiatique (du 7 au 11 mars) et annonce un nouveau RV  autour de l’image : le Deauville Green Awards (11 au 14 avril). Cette manifestation permet aux professionnels des entreprises, collectivités et ONG de montrer leurs réalisations audiovisuelles axées sur l’environnement et sur le développement durable. Une dizaine de prix seront décernés et le public pourra assister à la projection publique et gratuite des œuvres primées le 14 avril.

De mars à octobre des expositions se tiennent aussi un peu partout en ville afin de célébrer les liens entre la ville et les « monstres » du cinéma. Des cubes géants disposés en un parcours urbain vont ainsi dévoiler 20 faces avec des emplacements dédiés soit aux festivals en cours, soit aux hommages à venir. Le gros temps fort sera pendant l’été avec la tenue d’une exposition consacrée à Yul Brynner, acteur mais aussi photographe prolifique ayant résidé un temps pas loin de la station et qui a réalisé lui-même de beaux clichés de stars de l’écran… (du 13 juillet au 30 novembre).

Dès avril une série de visites guidées « Deauville et le cinéma » permettra à tous de découvrir lieux de tournages, résidences des stars et autres anecdotes qui font de la ville normande un petit Hollywood… (Premier RV le 7 avril). Enfin, des projections évidemment, qui au rythme d’un film par mois, présenteront les films révélés à Deauville (via le Film du Festival Américain) : le 6/3, Blind Shaft de Li Yang ; le 27/3, La faute à Fidel de Julie Gavras ; le 10/4, Dans la peau de John Malkovich… Top départ de ces projections (gratuites au casino) le 25 février avec un rendez-vous jeune public, suivi d’un atelier de théâtre d’ombres la projection du film Princes et Princesses. D’autres grands hommages à Guitry (en avril) ou à Melville et Gabin… sont annoncés pour septembre en même temps que le 37e festival du film américain.

Et enfin, signalons que la ville reçoit depuis plusieurs mois un auteur et cinéaste américain, Asa Mader, artiste en résidence qui planche sur l’écriture d’un scénario. Associé avec le producteur français Grégory Barré il travaille sur un film en français dont Deauville sera l’un des personnages. Son travail qui s’inspire très librement de la nouvelle « A sleep and a forgetting » de l’auteur américain William Dean Howells impliquera les habitants de la ville et renforcera encore le lien entre le « petit Hollywood normand » et le grand continent du cinéma.

Voilà, en substance ce que l’on peut déjà vous annoncer sur le lancement de cette saison « Deauville fait son cinéma » ; reste à vous dire qu’en fin d’année 2012 un livre sera édité qui retracera, justement en textes et images, l’histoire passionnée et passionnante de la ville avec le 7eme art. Tous les rendez-vous de la saison Deauville, made in cinéma sur deauville.fr