lundi 8 décembre 2025

Edito

Aventure

Des choses qui doivent arriver à une découverte passionnée de l’inconnu, le sens du mot est multiple. On peut parler aussi du hasard, des événements extraordinaires ou bien des aventures lointaines, uniques, amoureuses, écrites, racontées… L’aventure commence au premier âge de la vie : rien qu’apprendre à marcher, c’est déjà casse-gueule ! et hasardeux et extraordinaire… Mais ça marche ! S’aventurer c’est aussi prendre des risques, oser, sortir des chemins tracés. S’aventurer est aujourd’hui possible dans tous les domaines. Le progrés, les nouvelles technologies, matières ouvrent des horizons sans fin. Quelque fois tragiques !  Les loisirs s’ouvrent à des pratiques insolites ou nouvelles : on s’envole avec les oiseaux, on grimpe et on vit dans les arbres, on reconstitue le passé en vivant comme les vikings… Les créations, œuvres ont de multiples formes qui émerveillent nos sens avertis ou pas !  Les 3 mois qui viennent proposent des évasions, des festivals, des sorties et balades, des découvertes, des rendez-vous curieux… De nouvelles explorations se profilent ; profitons-en ! Edito. Aux Arts n° 160. Juin...

Le vote

En 1791, les hommes de plus de 25 ans ayant quelques subsides ont le droit de voter pour élire les grands électeurs. Après diverses remises en cause, le droit de vote progresse lentement : il faudra attendre 1848 pour le suffrage universel masculin et 1944 pour le droit de vote des femmes. 150 ans d’attente ! Purée !! Il était temps ; 50 ans après la Nouvelle Zélande, 25 ans après les Étas-Unis. En avril et mai, c’est reparti pour deux tours mais on s’agite depuis ce qui semble des lustres. Néanmoins, c’est le moment d’ouvrir sa gueule : content, pas content, ce n’est pas le propos ! Ce qui importe c’est que nous avons notre mot à dire ! Non pas que cela soit impossible à d’autres moments sous des formes variées mais là on nous le demande à grands renforts de promesses et de projets. Ils sont nombreux à vouloir devenir Président(e) ; c’est bien payé (170% d’augmentation ces temps derniers), la table est bonne. Ce n’est pas un boulot à...

Un coup de Printemps !

L’hiver se termine officiellement le 21 mars, nous voici donc au printemps ou au premier temps du renouveau dans la nature. Si l’hiver tend à calmer les ardeurs, le printemps permet toutes les audaces. Entre froid et chaud, entre pluie et soleil, le réveil des sens a inspiré de nombreuses œuvres, des événements, des manifestations depuis l’origine des temps. Sans perdre la tête, profitons de ce moment pour sortir de notre quotidien. Les musées avec 9 millions d’entrées en 2011, le cinéma (210 millions d’entrées) attirent les foules. Les théâtres, les salles de spectacles, les festivals ont des fréquentations records. Pourtant les scènes dédiées aux artistes émergents, les œuvres dites plus audacieuses ou singulières ont quelquefois bien du mal à exister. Même si les mutualisations, les réseaux sont de plus en plus opérants.  Si la tendance actuelle tend à soutenir les belles réussites pour les renforcer au niveau national ou international, ce qui est nécessaire, les projets de demain doivent avoir leur juste place à un moment où les budgets culturels...

“L’avenir est déjà parmi nous”

Pendant que certains voient le ciel leur tomber sur la tête en 2012 et que des physiciens du Darpa*, une agence du Ministère de la Défense américaine, inventent un système d’invisibilité temporelle, d’autres se préparent au Grand Jeu inventé par Goscinny : Iznogoud fameux vizir veut être calife à la place du calife. 2012 qui succède à l’année la plus chaude depuis 1900 pour le territoire métropolitain dit-on sera de toute façon pleine de turbulences ! Pas besoin de boule de cristal, de prophètes, de grands inventeurs pour s’en douter ! A quoi peut-on encore rêver ? Non seulement dans nos 100 minutes de rêve par nuit mais aussi quand nous sommes éveillés, bien conscients des turpitudes de nos vies. à un avenir radieux ? à un monde en paix avec tout ce qui pourrait en découler ? à la découverte de nouveaux territoires interstellaires habitables paisibles et durables ? à une autosufficance plantée dans son jardin ? à de grands voyages dans l’espace ou dans le temps ? à l’homme ou à la femme...

Du changement

C’est le passage d’un état à un autre. Les changements peuvent être liés aux situations extérieures dans la mesure où le monde est en pleine évolution. Nous vivons des cycles qui se reproduisent mais toujours différemment. La société est mondialisée : les délocalisations, les crises économiques et les périodes de récession qui durent, les conflits, les fanatismes religieux, la détérioration de la biosphère, la raréfaction de l’eau poussent des peuples, des hommes et des femmes au désespoir. Les changements sont aussi intérieurs en fonction de nos quêtes, de nos âges, de notre santé, de nos amours, de nos situations sociales… Qu’on le veuille ou non, nous changeons. En attendant un monde nouveau, Aux Arts change son look mais garde toujours les yeux ouverts : attention, télex rapido en bas de page, rédactionnel caché, infos du bout du monde, un agenda enfants que nous avions égaré et qui revient en force. Et comme les finances ne sont pas terribles : G = gratuit. Bonne lecture, bonnes fêtes, bonne année ! Aux Arts

Je me souviens

Je me souviens* Je me souviens de ma 2 CV rouge. Je me souviens des séances de cinéma à 1 franc. Je me souviens de jours de tempête où la mer porte son odeur iodée loin du rivage. Je me souviens des hivers dans la rue des bains où nous marchions seuls dans la nuit. Je me souviens de l’aube radieuse qui éclairait le Taj Mahal. Je me souviens de la mode des chaussettes blanches. Je me souviens du noisetier de mon enfance au fond du jardin. Je me souviens du premier 45 tours des Rolling Stones, Come on. Je me souviens des chouettes et du chat égyptien, impassible, qui gardaient mes rêves. Je me souviens de mon premier ordinateur, un mac SE. Je me souviens des terres rouges, des déserts infinis, des prairies débordantes. Je me souviens de larmes non taries, de rires généreux. Je me souviens de mes plongées solitaires dans les livres interdits. * Idée reprise à Georges Perec qui lui-même la tenait de Joe Brainard. Il conseillait à ses éditeurs de laisser des pages blanches à la fin de...

Le Retour #15

Le Retour #15 Depuis 15 ans, on vous souhaite une bonne rentrée et on vous le dit : en septembre, il fait beau ! L’hiver devient doux aussi... en dehors des amas de neige et des tempêtes de sable ! Un peu gaga la rentrée ! L’été dans le nord de notre pays touristique, préférez les musées, le cinéma et les sorties bien arrosées ! Malgré les aléas de la météo, les festivals ont fait le plein sauf ceux pris dans les catastrophes atmosphèriques... Pas trop dans l’Ouest ! On ne peut pas tout avoir, s’pas ? We can’t get satisfaction, c’est bien connu depuis 1965. Pour ceux à petites douches, notons le caractère plutôt trempé et volontaire des festivaliers ! La Rentrée est donc là et déjà du lourd. Les grands festivals d’automne s’annoncent, les théâtres ouvrent leurs portes, les salles de concerts chauffent et les artistes, les associations, les collectifs et les réseaux s’agitent. Le temps de faire la rentrée des classes et la rentrée au boulot, de se jeter...

Retour aux sources

Sortir de nos habitudes, de notre quotidien, profiter de la nature, nous promener, faire la sieste, ne rien faire, sortir, découvrir les nombreuses propositions et animations, spectacles, expositions, loisirs que nous réserve la belle saison. En bref, se ressourcer : retrouver les valeurs fondamentales. 2011 a apporté son flot d’informations, d’événements, de bouleversements. Que cela soit dans le secteur social, politique, climatique, culturel… Notre monde vit une période de mutation profonde qu’il nous faut traverser si nous ne voulons pas telle la Tour de Babel le voir s’effondrer ! Il faut savoir changer de saison et bien le faire ! Tout le monde semble d’accord ! Le citoyen et la citoyenne comme vous et moi conscients(es) de cette réalité acceptent plus ou moins de se serrer la ceinture, de devenir bricoleur, jardinier, inventeur, de réduire et trier ses déchets, de rationnaliser sa gestion d’eau, de virer son 4x4, de mieux consommer, d’isoler sa maison… L’effort est individuel et collectif. 2011 ? Année Internationale des Fôrets pour renforcer la gestion durable, la conservation...

Le temps des Festivals

Le temps des Festivals La Normandie est un territoire culturel. L’Outil propose un éclairage sur les Festivals à venir. Les budgets culturels sont bien sûr contraints en ces périodes de restrictions budgétaires. Mais l’imagination et la passion des acteurs culturels sont sans limites. Ne boudez pas votre plaisir ! Les festivals sont d’abord d’une extrême diversité. Les champs artistiques et les propositions sont multiples, du traditionnel au classique jusqu’aux propositions les plus pointues ou les plus transversales. Certains s’inscrivent dans la durée avec un temps fort, d’autres durent 2 à 3 jours. Pour les premiers, c’est un travail en partenariat avec des structures locales, régionales ou interrégionales : le temps permet de créer des dynamiques artistiques. Les seconds proposent du bonheur en concentré. Le public est libre dans cette diversité ! Les festochs sont présents dans tout l’hexagone, en espace rural et en milieu urbain. Leur nombre est incertain. On connaît les plus grands que cela soit dans les musiques actuelles, dans la musique classique, le jazz, la danse, le cinéma, le...

T’as pas 35 000 euros ?

T’as pas 35 000 euros ? Les festivals, les associations, les structures culturelles, les communes font appel à de nombreux intermittents du spectacle pour organiser leurs manifestations. Sans eux, les projets seraient impossible à monter. Ils bénéficient donc d’un régime particulier du fait de ces contrats ponctuels. L’Etat cherche à supprimer ce statut depuis fort longtemps ! Faute d’y arriver, les intermittents sont surveillés de près. La réglementation devient source d’imbroglios et d’interprétations subjectives. Voici l’ami Christophe Lehodey pris en défaut. Pôle Emploi conteste son métier de comédien auprès d’enfants en milieu scolaire et extra scolaire (requalifié en enseignement), lui enlève des heures et lui réclame le remboursement de 35 000 e sur 4 ans. Alors que les collectivités, les politiques demandent aux mêmes artistes d'initier les jeunes aux pratiques artistiques et leurs recommandent de s’adresser aussi aux publics marginalisés (hôpitaux, prisons ...). C’est à devenir fou ! L’Etat serait-il fauché à ce point ? La pétition à signer : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N6687 Pendant ce temps là, dans un monde merveilleux, des affaires se tissent, des commissions...