Calvados – Caen-la-Mer. Le festival du film social présente chaque année des fictions et documentaires qui questionnent les grands enjeux sociaux d’aujourd’hui. De grandes causes sont abordées au cours de projections-débats comme la maladie d’Alzheimer ; le sort des demandeurs d’asile ou des personnes handicapées, les problématiques liées à l’aide sociale à l’enfance ou aux personnes sans domicile fixe… Intervenants et acteurs du secteur social sont présents pour rencontrer le public lors de ces rendez-vous.
14 films sont programmés dans le riche programme 2024 :
– Lundi 7.10 : Ouverture avec un apéro-rencontre qui réunit des associations et des étudiants et étudiants de l’IRTS qui travaillent auprès de personnes exilées. Puis avant-première du film « L’histoire de Souleymane » de Boris Lojkine. Une fiction autour d’un livreur de repas à bicyclette qui ne se sent pas prêt pour l’entretien d’embauche, sésame vers l’obtention de papiers. RV à 19h au Café des Images.
– Mardi 8.10 : journée marathon avec trois documentaires en mâtinée :
« Tendre Mémoire », de Yoni Nahum. Gérard, comédien vit avec son épouse Marie. Ensemble ils luttent contre l’avancée de la maladie de l’oubli. « La voix des autres » de Fatima Kaci ou le quotidien d’une traductrice qui écoute et raconte chaque jours les récits des femmes exilées. Projections à partir 9h. « Les eaux calmes ». Un documentaire réalisé en 2024 par Annie Leclair. Où l’on suit Soleine, première femme quadriplégique qui a réussi à devenir maman. Une belle victoire. Film à 10h20, suivi d’un débat.
Après-déjeuner :
« Au lendemain de l’Odyssée ». Ce film d’Hélène Doyle conte la rencontre entre l’une des centaines de jeunes femmes nigérianes qui a pu survivre à la traversée de la Méditerranée jusqu’en Italie où elle va être hébergée par une accueillante. Projection-débat de 13h30 à 15h45.
Et deux films-courts à 16h : « Haji Haji » de Pierre Rivière. Une fiction, le destin de Haji, Iranien et réfugié travailleur sans papier en France qui se fait voler son vélo. Et « Furieuses » de Thomas Vernay. Où l’on suit Lola, qui réside en centre éducatif fermé. Un lieu où la menace rôde…
En soirée : direction le campus, à l’Amphi Pierre Daure pour la projection de « La pouponnière », un documentaire de Julie-Lerat Gersant. Une plongée dans le quotidien difficile de celles et ceux qui s’occupent de l’accueil d’enfants très jeunes (0/6ans) placés temporairement en institution.
Mercredi et jeudi 10.10 : rendez-vous au Lux !
– Mercredi 9.10 : 3 films courts de fiction d’abord ! « Douze » de Hannah Weissenborn. Max et Damien se sortiront de la rue ensemble, ils se le sont promis. Mais lorsqu’ils sont expulsés de leur camp, Damien se blesse à la main… « Avec l’humanité qui convient » de Kasper Checinski. Dans une antenne Pôle Emploi en pleine restructuration, Hélène, directrice adjointe, reçoit un courriel alarmant de la part d’une chômeuse désespérée. Cette dernière menace de venir mettre fin à ses jours dans les locaux de l’agence…« Qu’importe la distance » de Léo Fontaine. 5 heures du matin, Yalla est pressée. Sans l’autorisation de sa cheffe, elle quitte son poste d’aide-soignante de nuit. Elle monte dans un bus et relie, sur un bout de papier, les différentes lignes de bus à prendre. C’est la première fois qu’elle fait ce trajet et son fils l’attend. Et un documentaire suivi d’un débat : « Il cammino » de Turi Finocchiaro et Nathalie Rossetti. Une immersion lyrique dans un lieu d’exil en pleine nature, Il Cam(m)ino, un centre thérapeutique où l’on tente de libérer des pensionnaires, égarés de la dépendance et de ses abîmes. Projection à 10h25.
– Jeudi 10.10 : Fictions en court et long au Lux ! « Domicile fixe » de Xavier Diskeuve. Le quotidien de Paul, père de famille aisé qui semble perturbé par la présence d’une personne sans domicile fixe installée sous sa fenêtre… Et « Quelques jours pas plus » de Julie Navarro. Arthur Berthier, critique rock relégué aux informations générales après avoir saccagé une chambre d’hôtel, découvre que le journalisme est un sport de combat. Envoyé à l’hôpital par un CRS en couvrant l’évacuation d’un camp de migrants, il tombe sous le charme de Mathilde, la responsable de l’association Solidarité Exilés et accepte, pour quelques jours croit-il, d’héberger Daoud, un jeune Afghan. Projections dès 9 heures, suivies d’un débat.
Festival du film social #6
Du 7 au 10 octobre 2024
Cinéma Lux à Caen et Café des Images à Hérouville Saint-Clair
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