Installée jusqu'au début de l'automne 2025 cette proposition met en scène une centaine d’œuvres allant de la Renaissance jusqu’à nos jours. L’horizon, cette ligne imaginaire où le ciel et la terre semblent se rejoindre, a depuis toujours été au cœur des interrogations de l’être humain, encore plus particulièrement pour les scientifiques et artistes. Depuis l’invention de la perspective à la Renaissance jusqu’aux œuvres numériques les plus contemporaines, l’art explore notre rapport à l’horizon à travers des supports de plus en plus diversifiés. Ici sont dévoilées une centaine d’œuvres du 16e au 21e siècle, signées Albrecht Dürer, Joachim Patinir, Caspar-David Friedrich, Gustave Courbet, Anna-Eva Bergman, Jan Dibbets, Hiroshi Sugimoto, Sophie Ristelhueber, Elina Brotherus, Tania Mouraud, Tacita Dean ou Capucine Vever. Tableaux, dessins, gravures, installations et vidéographies sont présentés ainsi qu'un ensemble unique de traités de perspective parus du 16e au 19e siècle, dans leurs éditions les plus rares. "L'Horizon sans fin",...
Les dieux antiques sont toujours présents et voici l’occasion d’en savoir plus à la salle des Remparts du Musée de Normandie à Caen. Les 200 objets exposés sont issus des collections du Musée, de 80 œuvres des collections d’archéologie égyptienne et classique de la Fondation Gandur pour l’Art ainsi que de prêts de musées du Nord-Ouest de la France. Voici une rencontre au sommet de l’Olympe, avec Jupiter, Bacchus et tant d’autres de ces dieux qui fascinèrent les Gallo-romains. Dès leur rencontre avec d’autres populations – orientales, égyptiennes ou celtiques –, les Romains ont accueilli certaines divinités étrangères dans leur panthéon. Un parcours qui permet de revisiter les récits mythologiques à travers des œuvres rares. Un parcours audio ou commenté, pour découvrir aussi des œuvres en 3D avec des ateliers et des jeux à la clef !
Visuel : Statue d’Apollon (détail) Bronze. Évreux (Eure), 2e après J.-C. Collection Musée d’Art,... 
Peintre-mosaïste, Cécile Bouvarel s’est formée toute jeune à la peinture (dès ses 8 ans), technique qu'elle approfondit aux Beaux-Arts de Lyon. Puis aux Beaux-Arts de Paris c'est dans l’atelier Licata qu'elle rencontre la mosaïque et trouve enfin son écriture. Artiste accomplie elle travaille à présent de front et parfois entrecroise ses différents registres : mosaïque, aquarelle, peinture de paysage, réalisations d’art sacré, en naviguant du format miniature à la dimension monumentale. La mosaïque reste cependant son médium préféré et le fil conducteur de toutes ses réalisations. Sa passion : faire cohabiter de manière pacifique des fragments souvent hétérogènes voire dissonants dans ses compositions. Cécile Bouvarel s’est aujourd’hui ancrée dans le Cotentin, une terre qui sert idéalement son approche artistique toujours plus contemplative. Son travail peut aussi se découvrir aussi dans son lieu L’Atelier des petits pavés à Saint-Sauveur le Vicomte. On peut aussi admirer la mosaïque monumentale « Feuille de...
L’œuvre « Les Glaçons » (huile sur toile, 1880) de Claude Monet fait une escale à Vernon avec l’exposition "100 œuvres racontent le climat". Outre cette toile exceptionnelle le musée héberge une importante collection de paysages du Val de Seine et des grands sites naturels de Normandie, signés par les artistes de la famille Hoschedé-Monet-Butler et les artistes américains et étrangers de la colonie de Giverny. Il possède également une collection unique d’art animalier, bénéficiant de dépôts prestigieux du musée du Louvre et d’Orsay. Des œuvres de Rembrandt Bugatti, Théophile-Alexandre Steinlen, Paul Jouve et François Pompon illustrent une histoire artistique et scientifique de la conservation du patrimoine naturel depuis l’ère industrielle. Le musée invite aussi régulièrement des artistes contemporains à dialoguer avec les collections patrimoniales orientées vers les représentations de la nature. 
Akseli Gallen-Kallela (1865-1931) est l’un des grands peintres finlandais de la fin du XIXe siècle. Il est engagé artistiquement dans le mouvement de revendication nationaliste de la Finlande face à l’Empire russe qui l’occupe alors. L’artiste a illustré de nombreux thèmes issus du folklore finlandais, ainsi que les paysages nationaux, porteurs de l’identité finlandaise.
L’œuvre prêtée par le musée d’Orsay, peinte en 1894, s’intitule "Palokärki ; le Grand Pic noir". Acquise par Orsay en 2020, c’est le premier chef-d’œuvre de l’artiste à rejoindre les collections françaises. Cette toile fait partie de l’exposition itinérante « 100 œuvres qui racontent le climat », initiative du Musée d'Orsay qui fait circuler des peintures dans 31 musées français. La toile est mise en dialogue avec d’autres pièces issues des collections des musées municipaux qui évoquent la question climatique. Un cycle de conférences et des animations sont aussi au programme.
Visuel : Akseli Gallen-Kallela, "Palokärki ; le...
Les oeuvres surprenantes de Marjolaine Salvador-Morel sont présentées à Cherbourg expose dans deux bibliothèques de la ville jusqu’au 23 août 2025. Chambre(s) des Songes fait pénétrer le visiteur dans un univers extraordinaire avec des créations uniques, organiques et poétiques. L'artiste plasticienne, spécialiste de la dentelle, transforme la tradition séculaire du point d'Alençon en une expression artistique contemporaine. Utilisant des matériaux tels que le fil de nylon et d'or, elle crée des sculptures aériennes qui captent la lumière et évoquent la beauté naturelle du monde qui l’entoure.
L'exposition Chambre(s) des Songes se dévoile dans deux sites : à la bibliothèque Jacques Prévert et à la bibliothèque Louis Lansonneur. 
Au lendemain de la seconde guerre mondiale une grande partie de la ville est meurtrie ; suite aux bombardements de juin et juillet 1944, près de 1500 immeubles sont endommagés dont 425 totalement détruits. À partir de 1945, Avranches connait une période de travaux qui durera environ 20 ans. La reconstruction crée de nouvelles rues apparaissent et des quartiers entiers sortent de terre. On concilie le nouveau bâti avec l’existant préservé avec un souci apporté au caractère architectural de la cité, à la mémoire, au patrimoine et aux panoramas. Autour des monuments épargnés, comme au Jardin des Plantes, célèbre belvédère sur la baie du Mont Saint-Michel, les architectes préservent les points de vue et le fleurissement en créant des jardinières sur les façades des maisons.
L’exposition est pensée comme un parcours adapté aux enfants. Elle met en valeur le patrimoine que l’on peut voir aujourd’hui au quotidien, grâce à des dispositifs...
L’exposition est consacrée à la production dentellière à l'aiguille française de la seconde moitié du XVIIe siècle. Pour tout savoir sur la dentelle et découvrir comment elle est devenue une affaire d'état !Elle valorise les fonds anciens du musée ainsi que des pièces récemment entrées dans les collections et présentées pour la première fois au public. Des prêts de collectionneurs privés, des Archives départementales de l'Orne, de la Ville d'Argentan, du Château-Musée Louis Philippe d'Eu, du Haras national du Pin et du Mobilier national complètent l’offre.
N.B. : le Musée est fermé le lundi et le 1er mai. Ouvert tous les jours en juillet et août. 
Le FDAC, Fonds départemental d’art contemporain de l'Orne, présente en ce printemps 2025 deux expositions d’Olivier Zimny. Spécialiste de l’outrenoir cher à Pierre Soulages et attaché à la préservation des ressources naturelles l’artiste explore dans ces deux accrochages les relations entre couleurs, lumières et formes.
Cet ornais d’adoption a connu plusieurs vies ; après des études scientifiques, il s’adonne à la photographie, puis à la vidéo. Il poursuit des études en histoire de l’art et s’attache tout particulièrement au patrimoine industriel avant de toucher à l’éducation aux médias en tant que professeur documentaliste. Son travail, en perpétuelle évolution, évoque des approches organiques, poétiques de l’univers. Traces, empreintes ou matières naissent sur des surfaces qui entretiennent un flou, laissant là pour le spectateur une porte ouverte sur l’imaginaire.
Voici les deux expositions d’Olivier Zimny présentées dans l'Orne :
- Écritures. Une relecture poétique du carton, matière humble devenue œuvre.
Hôtel du Département, Alençon.
- Peintures, un...
Originaire d’Australie et devenue ornaise d’adoption l’artiste présente une installation textile et plastique qui interroge les liens entre destruction et renouveau. Les grands incendies qui ont dévasté sa terre natale en 2019 et 2020 ont particulièrement ravagé la forêt et ses hôtes, humains et animaux. En revanche la flore a moins souffert, de nombreuses plantes indigènes dépendant du feu pour se régénérer. L'exposition « Incendies » propose un curieux parcours avec des jeux de matières inédits : entre des arbres tricotés sans écorce, des tapis de fleurs ou encore des encres animalières. On évolue également entre des encres de Chine grand-format et des sculptures suspendues pour une série de racines. Côté textile le lieu s’habille de robes suspendues, là encore touchées par la chaleur et dont le matériau de départ est une laine feutrée ou des panneaux de feutrines ajourés de silhouettes d’oiseaux…
Cette proposition artistique engagée interpelle sur la fragilité...
Karen Knorr invite a explorer des récits où l’imaginaire et la réalité se confondent. Avec un regard unique, la photographe fusionne des éléments narratifs, historiques et symboliques pour créer des oeuvres qui questionnent notre relation au monde. Le parcours de l’exposition dévoile une sélection de ses photographies les plus récentes. Karen Knorr tisse des scènes où l’architecture et les animaux se rencontrent dans des compositions poétiques. La série "India song" capture l’âme vibrante de l’Inde entre rites ancestraux et héritages modernes. Dans "Fables", l’artiste se joue des codes de bienséance de prestigieux lieux français. Et dans "Scavi" elle nous mène dans les vestiges de Pompéi et Monogatari et nous plonge dans l'univers onirique des contes japonais.
Visuel d'illustration : The Lovesick Prince, © Karen Knorr - Courtesy Galerie Les filles du calvaire, Paris. 
Le MuMa (Musée d'art moderne André Malraux) dévoile son exposition estivale "Paquebots, une esthétique transatlantique, 1913-1942". L'aventure des paquebots de ligne commence dans les années 1830 et vous embarque au cœur de l'histoire de l'ère industrielle. Ces géants des mers comme le “Normandie” mis en service sur la ligne Le Havre-New York ou le “Titanic” ont inspiré de nombreux créateurs dans de multiples domaines. Les avant-gardes artistiques, architecturales et littéraires nous les montrent magnifiés. Au MuMa, les cent quatre-vingts œuvres présentées : des peintures ; des photographies ; affiches ; objets publicitaires et céramiques dévoilent leurs secrets. De la turbine à la salle à manger en passant par le pont promenade, le moindre détail fascine encore. Nul doute que le public effectuera une grande traversée dans l'Histoire. 
Une invitation faite à onze artistes de la scène contemporaine artistique tunisienne. Cette carte blanche proposée avec la complicité du festival Terres de Paroles fait dialoguer les ruines de l'abbaye avec leurs œuvres où mémoire, images et histoire habitent ces créations.
Photographie et vidéo s’hybrident avec la broderie, la peinture sous verre, le dessin ou la mosaïque, brouillant les frontières entre art contemporain et traditions populaires, image et matière, grande et petite histoire. Dans l’écrin du logis abbatial cet accrochage collectif établit avec délicatesse un lien entre passé et présent et explore plus particulièrement le poids de l’histoire, le temps géologique et son empreinte, la reconfiguration des traditions, l’érosion et le travail du temps. Les artistes tunisiens invités sont Héla Ammar, Ismaïl Bahri, Asma Ben Aïssa, Younès Ben Slimane, Meriem Bouderbala, Rafram Chaddad, Chiraz Chouchane, Férielle Doulain-Zouari, Farah Khelil, Amira Lamti et Fredj Moussa.
Visuel de l'exposition : Carthage, 1980, Photosynthèse #3....