L’exposition se nomme « Les champs de papiers » car pour Brigitte Tartière, le papier est une entité vivante qui respire grâce aux piqûres qu’elle réalise. Elle se compare d’ailleurs à un paysan qui, tous les jours, va dans son champ pour y creuser des sillons et y semer des graines de lumière. Les moucharabiehs, les zelliges, les plâtres ciselés travaillés dans l’artisanat marocain non figuratif ont eu une grande influence sur le travail de l’artiste. Elle a reçu le Premier prix de piquage à l’âge de 4 ans et ne cesse dès lors, d’explorer sa technique pour la réalisation de ses œuvres. Visuels – Brigitte Tartière – ADAGP© – Paris.