I could make anything real

Samuel di Gianni : Peinture, dessin, photographie, installation, écriture. Samuel di Gianni n’établit pas de hiérarchie entre les différentes techniques qu’il aborde, mais bien au contraire, il entend jouer de leur interconnexion. Ses œuvres découlent des articulations qui s’opèrent entre ses propres écrits, ses lectures et ses photographies. Naissent alors des images, des scènes ou des atmosphères inspirées du quotidien où se croisent superstitions personnelles, fantasmes, rêveries d’enfance et réflexions métaphysiques.
Visuel : Les ombres ne sont pas à leur place, les photons sont obnubilés par une autre tâche, Fusain, fusain compressé, pierre noire, pastels secs sur papier, 200 x 150 cm, 2023 © Samuel di Gianni.

Et toujours : Makiko Furuichi – « Rattraper le pain perdu ». Jusqu’au 15 février
Bien qu’elle expérimente différents médiums, Makiko Furuichi semble toujours rattrapée par la peinture, principalement à l’huile sur toile et à l’aquarelle sur papier, mais aussi en wall painting, sur céramique, vidéo ou support textile. Visages grimaçants, petites mains voleuses, chatouilleuses, fines et espiègles, les sujets de Makiko Furuichi sont issus d’un monde tragi-comique teinté d’un sentiment que les Japonais connaissent sous le nom de « niyari », proche de l’esprit grotesque.