Avec la Fondation du Patrimoine, contribuez à restaurer les boiseries de la médiathèque Aveline à Alençon !
Un peu d’histoire
Les premiers jésuites s’installent en ville en 1623. En 1679, Isabelle d’Orléans, duchesse d’Alençon, pose la première pierre de l’église du collège des jésuites d’Alençon. En 1764, un édit du roi interdit les jésuites dans l’intégralité du royaume et le collège ferme ses portes. L’église reste un lieu de culte jusqu’en 1792.
La Chartreuse Notre-Dame du Val-Dieu dans le Perche n’est pas épargnée par la saisie des biens du clergé au début de la Révolution. Les remarquables boiseries de la bibliothèque sont démontées et envoyées à Alençon.
L’intérieur de l’église d’Alençon est aménagé en 1799. La partie haute est alors réservée à la bibliothèque. Les 24 armoires provenant de la chartreuse Notre-Dame sont complétées d’un riche entablement décoré de 18 cartouches au nom des grands personnages de l’Orne. Depuis 1982 ces boiseries sont protégées au titre des monuments historiques.
Aujourd’hui, la médiathèque est un pôle culturel ouvert à tous. Mais l’édifice remarquable se dégrade. Les boiseries doivent être déposées pour être consolidées et refixées à la maçonnerie. Les décors vont également être restaurés. Un appel au mécénat est lancé.
La médiathèque Aveline
La médiathèque de la Communauté Urbaine d’Alençon conserve un patrimoine écrit riche de 57 000 documents dont 728 manuscrits (137 médiévaux parmi lesquels un évangéliaire du IXe siècle) et 26 incunables.
Au cours du 19e, elle augmente son fonds de titres prestigieux, tels que la Description de l’Égypte (1809-1828), la Relation du voyage à la recherche de La Pérouse de l’Alençonnais Jacques-Julien Houtou de La Billardière (1799), l’œuvre des Godard, graveurs alençonnais des 18e et 19e siècles ; les précieux manuscrits d’Adhémard Leclère, résident de France du Cambodge à la fin du 19e, la collection de livres et de revues sur le jeu d’échec de Raymond Lhoste, arbitre international.
La bibliothèque continue d’enrichir son fonds avec les éditions publiées par les célèbres Malassis, éditeurs-imprimeurs alençonnais de premier plan. L’édition originale avant censure, les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, publiée en 1857 par Auguste Poulet-Malassis, constitue le fleuron de cette collection.
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