Rouen – Musée des Beaux-Arts : Exposition Simon Hantaï, Par où on ne sait pas
La salle Simon Hantaï est la première proposition issue du partenariat entre la Réunion des Musées Métropolitains et la Fondation Gandur pour l’Art. Peintes entre 1951 et 1962, les toiles rassemblées permettent de mettre en lumière la trajectoire artistique de l’artiste.
Entre 2009 et 2016, douze tableaux de Simon Hantaï ont rejoint la collection beaux-arts de la Fondation Gandur pour l’Art (Genève). Cette prouesse répond à la conviction que l’artiste, bien qu’encore largement méconnu, est l’une des figures essentielles du renouveau de l’art abstrait d’après-guerre. Pour cette raison, Jean Claude Gandur s’est attaché à rassembler, en quelques années seulement, un ensemble significatif d’oeuvres capables de rendre compte de la trajectoire artistique de Simon Hantaï qu’il considère comme l’une des plus singulières et foisonnantes aventures picturales de la seconde moitié du XXe siècle. Ainsi, les toiles conservées à la Fondation, peintes entre 1951 et 1973, permettent de mettre en lumière deux décennies de la carrière de l’artiste, de sa prise de distance avec le Surréalisme, à ses recherches abstraites sur le pliage qu’il érige en méthode après 1960.
Ensemble, elles révèlent une inspiration sans cesse renouvelée. Au sein de la collection beaux-arts de la fondation Gandur pour l’Art, les peintures de Simon Hantaï rivalisent en nombre et en importance avec celles de Martin Barré et de Jean Degottex, deux corpus contemporains rassemblés parallèlement avec le même souci de qualité et de représentativité. Musée des Beaux-Arts. Du 17 janvier au 27 avril 2020.
Visuel : Simon HANTAÏ, Peinture, 1952-1953, huile sur toile © Fondation Gandur pour l’Art, Genève. Photographe : André Morin © Archives Simon Hantaï / ADAGP, Paris, 2020